Contenu additionel

En Garde ! Le maniement des armes à travers les âges

Cette page présente du contenu additionnel au sujet de l'exposition, ainsi que l'accès aux contenus multimedia diffusés sur les écrans tactiles (inaccessible en raison des mesures de précaution liée au covid-19).

Introduction Du livre de combat au savoir du corps

Cette exposition met en lumière des documents et des œuvres permettant d'approcher les savoirs du corps liés au maniement des armes. Différents supports et types de documents existent à travers les âges.

Téléchargez la frise temporelles pour visualiser les sources du maniement des armes

L'épée longue La reine des armes. Plus légère qu’elle n’en a l’air !

Dérivée de l’épée longue du chevalier de la fin du Moyen Âge, l’épée à deux mains impressionne par ses dimensions. Aux XVIe et XVIIe siècles, elle est de taille démesurée, parfois juste pour effrayer l’ennemi ou le citoyen agité. Pourtant, son poids relativement faible permet un maniement aisé. Arme du soldat, du garde, outil cérémoniel, ou simplement accessoire de pratique sportive, elle trouve sa place dans les livres de combat jusqu’au XVIIe siècle.

Consulter le livre de combat d'Achille Marozzo, Opera Nova, 1536.

La hallebarde Plus grande qu’un homme. Un symbole helvétique.

La hallebarde est l’une des plus anciennes formes de ces couteaux fixés au bout d’un manche en bois. Elle fend, accroche et transperce. Cette arme d’hast sonne le glas de la charge de cavalerie. Elle adopte une multitude de formes et remplit diverses fonctions jusqu’à devenir la nouvelle reine des champs de bataille durant la Renaissance. Fierté des mercenaires suisses de la fin du Moyen Âge dont elle est l’attribut principal, elle équipe encore les gardes suisses du Pape aujourd’hui.

Consultez le livre de combat de Paulus Hector Mair, Opus Amplissimum de Arte Athletica, 1550.

La rapière Plus légère qu’une bouteille d’eau.

Les épées qui ornent la ceinture du gentilhomme comme du soldat au début de la Renaissance sont dites « épées de robe » (espada ropera). La rapière coupe et transperce. Elle est large et solide sur le champ de bataille, fine et élégante avec sa garde ouvragée garnie de pierres précieuses au côté du prince. La rapière est l’arme de prédilection des duels d’honneurs aux XVIe et XVIIe siècles.

Consultez le livre de combat de Heinrich von Gunterrodt, Sciomachia et hoplomachia, 1579.

Des disciplines martiales à découvrir et à essayer !

L'installation à l'entrée de l'exposition est modulaire. Elle change chaque mois en lien avec les démonstrations et initiations pour le public les premiers samedi du mois. Réalisé en partenariat avec les experts de la Fédération Suisse pour les Arts Martiaux Européens. Retrouvez la programmation et la liste des associations impliquées sur la page de l'exposition, ainsi que sur nos réseaux sociaux.

Découvrez toutes les douze disciplines présentées en téléchargeant les fiches